Bienvenue chez VIA, avec notre première newsletter de la Communauté VIA pour cette année 2023. L’équipe VIA du GRSP offre ses meilleurs vœux de bonne année à tous les responsables de la mise en œuvre, les partenaires, les parties prenantes et les bailleurs de VIA, ainsi que, bien sûr, aux enfants, enseignants et enseignantes du monde entier qui participent à ce programme tout à fait unique en son genre.
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Dans la présente édition, vous trouverez des nouvelles concernant six pays participant à la phase d’accélération, au moment où elle tend vers sa conclusion. Nous allons également découvrir ensemble les nouveaux programmes qui ont été lancés en Oman et en Espagne, avant de nous pencher sur les progrès accomplis dans les activités financées par la Croix-Rouge italienne au Bangladesh, au Népal et au Pakistan.
Bien entendu, le programme VIA n’existerait pas sans la vision à long terme et le financement de ses fondateurs, les fondations Michelin et TotalEnergies. Au nom de la Communauté VIA, un tout grand merci!
Michael Chippendale
Directeur du projet VIA
Partenariat mondial pour la sécurité routière
Avec l’aide de Shell Oman, le GRSP a présenté le programme mondial d’éducation à la sécurité routière au ministère omanais de l’Enseignement et à la Police royale omanaise à la fin du mois d’août 2022. Suite au succès de cette rencontre, le Ministère a organisé un atelier de quatre jours dans le but d’examiner les supports du programme et de les adapter au contexte local.
Avec l’aide de Shell Oman, le GRSP a présenté le programme mondial d’éducation à la sécurité routière au ministère omanais de l’Enseignement et à la Police royale omanaise à la fin du mois d’août 2022. Suite au succès de cette rencontre, le Ministère a organisé un atelier de quatre jours dans le but d’examiner les supports du programme et de les adapter au contexte local.
De son côté, le GRSP a organisé en novembre une formation intensive au VIA pour plus de 30 représentants et représentantes du ministère de l’Enseignement et de la Police royale, ainsi que pour des enseignants et enseignantes de plusieurs écoles.
Pour Michael Chippendale, directeur de l’appui aux projets, des communications et de la mobilisation des membres du GRSP, « C’est un vrai plaisir d’amener VIA en Oman. Nous sommes persuadés qu’il aura des effets bénéfiques pour les enfants, qui apprendront grâce à lui à mieux s’orienter dans la rue, sur le chemin de l’école comme dans leurs déplacements quotidiens. »
À la fin de décembre 2022 et au début de janvier 2023, plusieurs groupes d’élèves des écoles primaires d’Oman ont participé aux premiers ateliers théoriques et pratiques organisés par VIA dans le pays. Lors d’activités participatives, les membres du corps enseignant et de la police ont instruit les enfants au bon usage des passages pour piétons et aux panneaux routiers.
Les ateliers auxquels les élèves ont pris part se fondaient sur les bonnes pratiques internationalement reconnues en matière de sécurité routière pour les enfants et d’aide à l’adoption de comportements responsables sur la route.
La phase pilote du programme VIA est suivie de près, en vue de son extension et exécution à l’échelle nationale.
Le programme VIA progresse au Pakistan, au Népal et au Bangladesh grâce à l’aide financière et programmatique de la Croix-Rouge italienne.
Le programme VIA progresse au Pakistan, au Népal et au Bangladesh grâce à l’aide financière et programmatique de la Croix-Rouge italienne.
La mise en œuvre du programme VIA suit son cours au Pakistan malgré les difficultés causées par l’inondation de l’année passée et les conséquences de l’épidémie de COVID-19 sur l’accès aux écoles. Suite à des réunions de coordination avec le ministère de l’Information, le Directorat fédéral de l’enseignement, la Police de la circulation d’Islamabad, l’Administration du district et la Police routière nationale, la Société du Croissant-Rouge pakistanais a entrepris l’exécution du programme VIA dans 15 écoles d’Islamabad, avec la participation de plus de 750 élèves.
Pour faciliter l’accès, et avec l’aide des directions des établissements, le Croissant-Rouge a mis sur pied sept clubs de jeunes et huit clubs de sécurité routière qui seront à même de poursuivre les activités de sensibilisation à la sécurité routière même après la fin du projet initial.
La Société a orchestré la mise en œuvre des activités ; une grande partie de l’exécution du manuel sera terminée en janvier et février. La priorité actuelle est d’accélérer la mise en œuvre et l’exécution d’autant d’activités que possible d’ici juin 2023.
Au Népal, le partenaire de mise en œuvre de VIA est la Société de la Croix-Rouge népalaise. À la suite d’une formation des formateurs et formatrices dispensée l’été dernier et destinée aux membres locaux du personnel de la Société de la Croix-Rouge népalaise et de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le projet VIA a été lancé dans 21 écoles, avec la participation de près de 900 élèves à Katmandou.
En plus de la mise en œuvre de ce programme d’éducation à la sécurité routière, la Société népalaise a aussi dispensé une formation en secourisme pour les élèves, la direction des écoles et le corps enseignant, conformément aux bonnes pratiques en vigueur lorsqu’une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge est sélectionnée en tant que partenaire de mise en œuvre. Les enseignants et enseignantes ayant bénéficié de cette formation sont désormais devenus des secouristes capables de fournir leurs services aux écoles et auprès de leur communauté. Cette formation précoce en secourisme a également permis d’établir une liste d’écoles dépourvues de kits de secourisme adaptés. La Société nationale a réagi en fournissant de nouveaux kits là où ils étaient nécessaires.
Au Bangladesh, la Société du Croissant-Rouge bangladaise a sensibilisé un millier d’élèves de 10 écoles. Lors de ses premières visites dans ces écoles, elle a avant tout prodigué une formation en secourisme en attendant la traduction des manuels de VIA en langue bengalie. Une fois que les écoles auront rouvert pour la nouvelle année, la Société nationale prévoit d’élargir ses activités VIA pour assurer une mise en œuvre complète du programme structuré d’éducation à la sécurité routière en milieu scolaire d’ici le mois de juin.
Pour moi, le programme VIA est un important ensemble de données, d’idées et de moyens pour contribuer à réduire le nombre d’accidents de la route, tout en sensibilisant et en informant les nouvelles générations sur les bonnes pratiques à suivre lorsqu’elles circulent sur la voie publique. Le VIA a été conçu en tant que programme structuré d’éducation à la sécurité routière qui adopte une approche novatrice de l’enseignement. Il est centré sur la valeur de la vie et sur l’apprentissage de comportements surs dans la circulation par des méthodes actives, faisant appel à l’émotion et à la créativité.
Pour moi, le programme VIA est un important ensemble de données, d’idées et de moyens pour contribuer à réduire le nombre d’accidents de la route, tout en sensibilisant et en informant les nouvelles générations sur les bonnes pratiques à suivre lorsqu’elles circulent sur la voie publique. Le VIA a été conçu en tant que programme structuré d’éducation à la sécurité routière qui adopte une approche novatrice de l’enseignement. Il est centré sur la valeur de la vie et sur l’apprentissage de comportements surs dans la circulation par des méthodes actives, faisant appel à l’émotion et à la créativité.
Dans le contexte du Népal, les accidents de la route sont la principale cause de blessures, avant les accidents du travail, les brulures, les faits de violence, les suicides, les empoisonnements, les chutes et les noyades. Une analyse des accidents de la route en corrélation avec les différents groupes d’âge montre que les personnes les plus vulnérables à ces traumatismes sont celles âgées de 15 à 40 ans. Si les accidents de la route causent de grandes souffrances aux familles des victimes, à la société et à la nation qui perd ses précieuses ressources humaines, c’est sur les jeunes gens que leur impact se fait le plus lourdement ressentir. Les données révèlent que huit à neuf personnes décèdent chaque jour sur les routes népalaises, un bilan équivalent à celui d’un accident d’hélicoptère quotidien.
Le VIA cible les élèves dont l’âge est compris entre 10 et 18 ans en les faisant participer à des initiatives promouvant la sécurité routière en complément à leur cursus scolaire habituel. La stratégie de mise en œuvre du programme VIA est unique en ce qu’elle s’adapte aisément aux contextes locaux particuliers et prévoit une grande flexibilité dans son mode opératoire. Nous espérons qu’elle pourra nous aider à changer la donne pour la sécurité sur les routes du Népal.
Les enfants sont enthousiastes par nature. Ils aiment échanger de nouvelles idées, réflexions et informations avec leurs pairs, mais aussi avec leurs parents. Au Népal, l’approche consistant à encourager les enfants à apprendre les uns des autres est un outil extrêmement puissant ; une telle approche nous permettrait également d’obtenir des résultats au regard de nombreux enjeux nationaux tels que la prévention et le contrôle du sida, des mariages précoces, des divers trafics, etc. Les modules du VIA proposent de nombreuses techniques d’apprentissage de la sécurité routière. Les supports pédagogiques du VIA incluent des manuels, des fiches d’information, des fiches de travail, des jeux, des vidéos, des questionnaires, des activités artistiques, et bien d’autres activités qui permettent aux enfants d’apprendre en s’amusant.
Les routes deviennent de plus en plus dangereuses de jour en jour. Le suivi intensif du programme VIA pendant au moins une année scolaire pour l’ensemble des élèves les rendra plus à même de faire preuve de prudence et d’être attentifs à la sécurité routière, tout en améliorant les connaissances, les attitudes et les pratiques. Cela, à son tour, se ressentira de façon positive sur les prochaines générations. Les enfants comptent parmi les usagers de la route les plus vulnérables. Ils empruntent la route de façon quotidienne pour se rendre à l’école. Ce sont aussi les futurs conducteurs et conductrices : c’est pourquoi ce qu’ils apprendront avec VIA leur sera bénéfique non seulement à l’heure actuelle, mais jouera également un rôle crucial en modelant le comportement qu’ils et elles adopteront plus tard sur la route. Petit à petit, nous voyons les fruits du programme VIA, qui contribue au développement de notre nation en réduisant le nombre d’accidents et de décès.
Les agents d’exécution du VIA sont les élèves et leurs enseignants. Dans notre vie, nous sommes tous et toutes des enfants, des enseignants, des parents, des citoyens. On comprend donc que chaque personne est appelée à jouer différents rôles au cours de sa vie. Et tout le monde partage un même intérêt, qui est de mener notre vie de façon prospère, en toute sécurité et en bonne santé. C’est pour ces raisons que l’ensemble de nos partenaires prennent VIA très au sérieux et contribuent chacun et chacune à l’obtention de résultats forts pour ce programme.
Au début du projet, des réunions ont été menées avec les différents partenaires, et toutes les personnes participantes (les corps habillés, les autorités municipales, les directions des établissements scolaires…) ont exprimé leur entière adhésion à la bonne mise en œuvre du programme VIA d’éducation à la sécurité routière. VIA est compris comme un outil supplémentaire pour l’apprentissage dans les écoles.
Faire partie de la communauté VIA, c’est une chance qui nous est donnée d’obtenir de meilleurs résultats. Tous les acteurs dans les localités ciblées sont sur la même longueur d’onde et ont le sentiment de faire partie de la communauté VIA. Et cela permet de consolider les retombées du projet. En rejoignant VIA, nous nous sommes vu offrir une excellente occasion de pratiquer l’éducation à la sécurité routière de façon structurée, ce qui renforce l’efficacité tant de l’enseignement que de l’apprentissage.
Pour moi, VIA est synonyme de changement. Je suis convaincu que ce que les enfants apprennent dès le plus jeune âge fait ensuite partie intégrante de leur personnalité, et c’est là toute l’approche de VIA. Grâce à VIA, nous ne nous contentons pas d’enseigner aux enfants l’importance de la sécurité routière, mais nous modifions complètement la manière dont ils et elles appréhendent ce sujet. Il s’agit d’un programme bien structuré, qui peut être facilement enseigné dans les écoles.
Pour moi, VIA est synonyme de changement. Je suis convaincu que ce que les enfants apprennent dès le plus jeune âge fait ensuite partie intégrante de leur personnalité, et c’est là toute l’approche de VIA. Grâce à VIA, nous ne nous contentons pas d’enseigner aux enfants l’importance de la sécurité routière, mais nous modifions complètement la manière dont ils et elles appréhendent ce sujet. Il s’agit d’un programme bien structuré, qui peut être facilement enseigné dans les écoles.
Nous connaissons tous l’importance de la sécurité routière, surtout dans des pays tels que le Pakistan, où le code de la route n’est pas strictement respecté. VIA peut apporter un changement positif pour les élèves en faisant en sorte que la prochaine génération d’usagers et d’usagères de la route comprenne et apprenne l’importance de la sécurité routière, non seulement pour ces enfants en tant qu’individus, mais aussi pour les personnes de leur entourage. Lors de l’exécution du projet pilote de VIA au Pakistan, nous avons perçu un vif intérêt de la part du Département de l’enseignement. Ces autorités ont tellement apprécié notre travail qu’elles nous ont exhorté à faire participer les parents aux activités du projet. Au vu de cet enthousiasme, j’ai bon espoir de voir VIA être intégré au cursus scolaire officiel dans tout le pays.
Les traumatismes dus aux accidents de la route sont très fréquents chez les jeunes au Pakistan. En fait, ils sont même la principale cause de décès chez les enfants et les jeunes adultes de 5 à 19 ans. Grâce à son approche unique, VIA enseigne la sécurité routière aux élèves et leur apprend à se protéger sur la route. J’entrevois des retombées extrêmement positives pour VIA au Pakistan, parce que cela répond aux besoins du moment, et que cela fera désormais partie de leur éducation.
Ces responsables devraient lancer VIA dans les pays tels que le Pakistan. Et pour parler du Pakistan en particulier, les responsables devraient ajouter de nouvelles villes à ce programme, parce que certaines villes telles que Multan, Karachi, Lahore et Faisalabad sont densément peuplées, et qu’aucune initiative similaire n’existe dans ces zones. Les responsables devraient également concevoir ou adapter les manuels VIA de sorte à mieux cadrer avec les besoins et les dynamiques propres à chaque pays. La sensibilisation à VIA est indispensable dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La collaboration avec les ministères et autorités en charge de l’enseignement devrait être intensifiée afin de permettre à ce programme de jouer un rôle de premier plan. Enfin, il faut renforcer la coordination pour consolider le programme et en assurer la durabilité.
C’est un honneur et un privilège, parce que VIA sauve des milliers de vies en sensibilisant de façon positive à l’importance de la sécurité routière. Comme le dit le Coran : « Quiconque sauve un seul homme, c’est comme s’il avait sauvé tous les hommes ». En tant que membre de VIA, j’ai hâte de pouvoir toucher autant de personnes que je le peux, en diffusant le message de sécurité routière grâce à la plateforme VIA. Ce serait formidable de pouvoir le déployer dans d’autres régions du pays. Ainsi, nous sauverons davantage de vies.
Soucieuse d’étendre les activités de VIA en Europe, l’ONG espagnole Asociación Internacional de Profesionales para la Seguridad Vial (AIPSEV, « Association internationale des professionnel·les pour la sécurité routière »), épaulée par la filiale espagnole du groupe Michelin, a dispensé des formations théoriques et pratiques en sécurité routière dans deux écoles primaires de ce pays.
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Conformément à l’approche structurée et innovante de VIA, les élèves ont participé à un atelier sur les angles morts, où ils ont appris que les personnes qui conduisent des véhicules motorisés de grande taille (camions, bus) n’ont pas une bonne perception de leur environnement. Cette session a été suivie par une activité pratique qui a amené les élèves à sortir de leur salle de classe pour leur faire faire en toute sécurité l’expérience des angles morts au volant d’un camion et, ainsi, mieux comprendre l’importance de la prudence en tant que piétons.
L’Association a poursuivi sa mise en œuvre du programme par un atelier sur les attitudes à adopter en tant que piétons. Les élèves ont ainsi appris à reconnaitre les comportements à risque adoptés par certains piétons lors de leurs déplacements quotidiens, et à éviter les distractions en cours de route.
📸: AIPSEV
La phase d’accélération du programme VIA, qui a été lancée début 2022 en Afrique du Sud, au Brésil, en Inde, au Kenya, au Mexique et en Ouganda, se clôturera à la fin du mois de février 2023. D’ici là, rien qu’au cours de cette seule phase, le programme aura fourni à plus de 100 000 élèves un minimum de six heures-contact d’éducation structurée étalées sur plusieurs mois de mise en œuvre.
Pour les deux projets (au Brésil et en Inde) qui ont déjà achevé leur exécution on rapporte un nombre de personnes sensibilisées supérieur à ce qui avait été prévu début 2022. Non seulement ces données démontrent que VIA est extrêmement bien apprécié par les écoles sur tous les continents, elles témoignent également des hautes performances dont font preuve les partenaires de mise en œuvre de VIA dans leur travail, qui leur ont permis d’engranger des résultats impressionnants malgré la fermeture des écoles et les répercussions de la pandémie de COVID-19.
Les autres pays sont tous en bonne voie d’atteindre leurs objectifs. Les équipes travaillent en ce moment d’arrache-pied pour respecter les délais fixés, en dépit de l’épidémie de maladie à virus Ébola, des élections et des vacances de fin d’année.
Les pays bénéficiaires de cette accélération se retrouvent à la tête des actions de VIA au niveau mondial. De plus grands investissements, plus d’élèves, un programme approfondi, et des résultats épatants. Les partenaires de mise en œuvre sont intervenus auprès des populations au-delà du simple cadre scolaire, afin de diffuser autant que faire se peut la culture de la sécurité routière tout en faisant de leur mieux pour appliquer une approche globale et structurée dans le but de rendre les routes moins dangereuses.
En passant du temps avec les élèves et en les faisant participer à des activités étalées sur plusieurs mois, la phase d’accélération de VIA a joué un rôle considérable dans la promotion d’un comportement plus sûr sur la route pour toutes les personnes touchées.